La première forteresse fut construite en 1292 par Eudes de Fouvent, pour protéger le gué sur la rivière Morthe.
Celui que l'on peut voir aujourd'hui a été remanié entre le XVII et XIXème siècle. Les principaux travaux sont dus au Baron de Klinglin et à la famille De Menthon, propriétaire depuis 1832.
Réalisée au XIXème siècle par René de Menthon et Geneviève des Acres de l'Aigle; terminée de 1895 à 1900 par Henry de Menthon et sa femme Marguerite d'Aligny.
Pièce conçue, dessinée et réalisée par René de Menthon et sa femme Geneviève des Acres de l'Aigle entre 1865 et 1895.
On remarque l'exubérance et la fantaisie des sculptures boisées qui entourent les 4 peintures d'angles.
Parmi les portraits, on trouve le portrait de la Comtesse Henry de Menthon, née Marguerite d'Aligny, par Maxence, peintre symboliste important. Elle a alors une quarantaine d'années.
Pièce conçue à l'époque Restauration par Eugénie de Terrier de Santans, épouse Masson d'Esclans.
L'ensemble de la pièce est resté identique depuis cette date.
Le grand portrait est celui d'Eugénie Masson d'Esclans qui vécut à Saint-Loup la période révolutionnaire avec un grand courage, ce qui empêcha le château d'être pris comme bien national.
Le petit salon donne sur une jolie bibliothèque en bois sculpté.
Le Baron de Klinglin et son gendre Bernard de Menthon, tous deux veufs très jeunes, ont commencé l'aménagement des chambres du premier étage. René de Menthon et sa femme Geneviève des Acres de l'Aigle les ont terminées.
Les chambres sont restées intactes depuis, que ce soit pour le mobilier, la décoration et les étoffes.
L'ancienne cuisine est un des derniers vestiges du temps où le château était une forteresse (Moyen-âge).
Vous pourrez y admirer une superbe collection de cuivres entre autres ustensiles du passé.
Implantée à 45°, la chapelle dispose d'un accès direct depuis l'extérieur, un ange a pris place dans le fronton du linteau de la porte d'accès.
En toiture, un campanile très élégant signale la présence de la maison de Dieu.
D'allure générale composite, la chapelle superpose des éléments structurels de vocabulaire gothique et des éléments de décor classique.